Deux techniques de manipulation : l’intimidation et la fausse sympathie.

techniques de manipulation

Au travail comme dans la vie il existe de nombreuses techniques de manipulation afin d’influencer nos actions.

Nous avons vu dans notre article précédent la culpabilisation et la victimisation , cette fois nous allons voir ensemble l’intimidation et la fausse sympathie apprendre comment les contrer.

1 – La colère et l’intimidation.

Le but ici est d’influencer en jouant sur la peur et sur notre instinct animal.

En effet face à un conflit nous n’avons que trois choix :
– Combattre
– Se soumettre
– Eviter l’affrontement.

Le but du manipulateur qui joue sur l’intimidation est donc de vous forcer à vous soumettre sans combattre…

Pour cela il utiliser plusieurs ficelles: il se met en colère, il fait systématiquement un scandale, il fait sa mauvaise tête, il hausse le ton…

Le but étant de vous faire reculer face a la situation et que vous vous soumettiez…

Les champions en la matière savent bien utiliser cette technique, et leurs prises de bec légendaires vous font réfléchir vous font reculer pour demander un service, de l’aide…

Pour lutter contre cette technique de manipulation il y a plusieurs possibilités :

– Mettre la personne devant son attitude et éventuellement repousser la confrontation (nb : ce n’est pas la meilleure solution). Par exemple vous pouvez dire « Je vois que tu es en colère, et notre conversation ne mène à rien. Je te propose de recaler un nouveau rendez vous demain et que tu m’explique calmement pourquoi tu ne veux pas faire cela… »

– Temporiser, en particulier si on vous dit le fameux « bon, alors c’est oui ? ». En effet cette petite phrase manipulatrice est souvent utilisée car elle permet de faire basculer l’avis d’une personne indécise… La réponse à donner pour éviter cela étant de demander un délai de réflexion et de refuser de prendre votre décision immédiatement.

– Rester dans le factuel en expliquant pourquoi cette action est obligatoire (c’est le règlement, c’est ton tour…)

2 – La fausse sympathie

Le but est de rallier une personne à son avis en utilisant plusieurs ressorts :

– La similitude (ex : moi aussi j’ai débuté en bas de l’échelle, et je n’étais pas été augmenté les premières années).

L’objectif étant de montrer que l’autre est comme vous, donc qu’elle vous comprend (via les « moi aussi »).

Un bon exemple d’utilisation de la Similitude c’est lorsque vous partez en vacances, immédiatement les personnes d’une même nationalité se regroupent… Et souvent c’est le début des demandes de faveurs (« Vous pouvez nous aider pour XXX, il faut bien se serrer les coudes entre français ! »).

Pour éviter de tomber dans ce piège il faut tout simplement montrer que cette caractéristique est répandue ou que le fait de partager des centres d’intérêts communs n’implique pas obligatoirement que vous devez tout faire.

Par exemple en disant « D’accord, on est tous français, mais j’ai prévu autre de faire une excursion à deux avec mon épouse cet après midi…».

– Forcer via la culpabilité (ex : soyez raisonnable, cela arrangerait tout le monde que vous acceptiez un report de la sortie du produit dans 3 semaines. Tous les autres sont d’accord…).

L’objectif de cette phrase est de vous culpabiliser en indiquant que vous êtes la seule personne à ne pas accepter.

La bonne réponse est d’expliquer pourquoi vous ne pouvez pas accéder à cette demande: « Je suis désolé, mais nous devons livrer ce client pour le 15, c’est écrit dans le contrat. Nous ne pouvons pas y déroger. Ce que nous pouvons faire c’est d’analyser ensemble où vous êtes bloqué et voir comment nous pouvons optimiser certaines actions. »

– Jouer sur la corde sensible. Le principe est de valoriser l’autre afin de le forcer à agir pour le forcer à être en cohérence avec le compliment qui vous est fait.

Par exemple « heureusement que je peux compter sur toi Gérard pour finir le dossier XZY d’ici à lundi, car tu le seul t’investir dans l’entreprise pour répondre aux demandes des clients ! ».

Dans ce cas au lieu d’accepter ces félicitations sans broncher, il faut indiquer que Oui vous acceptez ce « compliment » mais qu’il ne faut pas en profiter pour autant (compensation financière…).
Vous pouvez ajouter que vous ne serez pas toujours là ou que personne n’est irremplaçable permet également de montrer que cette situation peut évoluer dans le temps.

Enfin l’autre possibilité est de refuser de suivre le chantage, en expliquant pourquoi (avec des faits) ce qui vous vous ne pouvez pas accéder à la demande….

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